A la lueur des trois années précédentes, il apparaît que l’investissement annuel possible de la Ville d'Aix les Bains soit de 8 millions d’euros annuels. Mr Dominique Dord estime qu'un investissement plus important provoquerait une surchauffe. Cette somme lui parait être le bon rythme, ce qui porte l’investissement du mandat à 50 millions d’euros pour la part de la Ville, hors subventions.
Le plan habitat logement devrait représenter un investissement de 3 millions d’euros. Un investissement équivalent sera porté par la Ville, si Mr Dord est élu, dans le plan Ressources et climat, dans la suite du Grenelle de l’environnement.
Un investissement important et réfléchi
Ce nouvel investissement de 3 millions d’euros représente un budget réel de 7 millions, la différence entre ces deux montants étant constituée par les subventions et aides dont bénéficieront les projets envisagés.
Le gain sera de 10% par an, soit 300 000 euros, réalisé par les économies d’énergie. L’ensemble de l’investissement durable sera donc amorti, sur 10 ans.
Les gains estimés en énergie, en diminution de rejet de CO2 sont très importants.
Ce projet, réfléchi dans l'esprit du Grenelle de l'environnement, présenté comme à la fois raisonnable et ambitieux, rentre dans les accords conclus entre le candidat et le Modem.
Il rajoutera sans doute une carte de visite pour Aix les Bains, dans sa prise en compte responsable de la question de l'environnement.
Les investissements envisagés
Ces investissements concerneront plusieurs lieux de la Ville :
le Centre Nautique d’Aix les Bains où il faudra investir quoiqu’il advienne. Pour Mr Dord, "autant réaliser cet investissement de façon la plus écologique possible". Le projet du centre nautique comporte quatre volets:
- Un traitement complémentaire de l’eau est envisagé, basé sur le modèle aujourd’hui pratiqué à la piscine de Buisson-Rond de Chambéry. La consommation du gaz utilisé en serait diminuée de 15 %.
- Pour la toiture, une solution se basant sur le modèle allemand est envisagé : plutôt que refaire la toiture, qui amènerait la fermeture de la piscine, un toit serait construit sur le toit déjà existant. Le montant de ces travaux est estimé à 250 000 euros, et amènerait un gain de 15 000 euros par an.
- Des capteurs solaires couvrant une zone de 500 m² seront installés, représentant une dépense pour la ville de 350 000 euros : la somme totale engagée sera de 880 000 euros, la différence étant prise en charge par d’autres collectivités.
- un système de récupération des calories perdues sera mis en place, pour un coût de 55 000 euros, les gains seront chaque année de 27 000 euros. Ce système sera donc amorti en deux ans.
L’hippodrome et le golf ont besoin de 20 000 m3 d’eau par an. Actuellement, de l’eau potable est utilisée. L’idée est donc de pomper l’eau dans le lac. L’étude technique et administrative est terminée, et prévoit une canalisation dans la galerie sous Tresserve. La mise en application du système sera efectif pendant l’été 2009. Le temps de retour sur investissement est estimé à 10 ans.
Thermographie aérienne
La population bénéficiera d’une étude avec un système de thermographie qui pourra évaluer par des photos infra-rouges prises d’un avion, les zones de déperdition d’énergie. Les données seront transmises aux particuliers qui pourront ainsi évaluer en quel endroit effectuer d’éventuels travaux pour optimiser des économies d’énergie. L’élargissement du système aux communes voisines pourrait être envisagé.
Les bâtiments municipaux sont concernés, en premier lieu les écoles
Les principaux bâtiments municipaux seront revus, des travaux sont envisagés pour éviter toute déperdition d’énergie excessive. Les bâtiments des écoles seront les premiers concernés, pour renforcer la valeur éducative du projet.
MJC, Conservatoire et ESTAL.
L’ESTAL est l’anciene église évangélique qui devient un élément incontournable de la vie aixoise, mais conçue en d’autres temps, est une passoire à énergie. Des travaux seront envisagés dans ces trois bâtiments.
Les résultats escomptés
La diminution de rejet de CO2 dans l’atmosphère sera très significative : 500 tonnes de CO2 en moins chaque année. Il faudrait planter 65 000 arbres pour arriver à ce même résultat, soit pour une forêt de 160 hetares (pour une densité 400 sujets/ha)
Au niveau de l’eau la baisse de la consommation d’eau potable sera de
25 000 euros/an, représentant 8,3%de la consommation de la ville.