Orchestre Symphonique de Saint-Étienne
Créé en 1987, l’Orchestre Symphonique de Saint-Étienne (O.S.S.E.) a su s’élever au rang des grands
orchestres nationaux permanents. La critique, tant nationale qu'internationale, toujours attentive aux évolutions des institutions musicales françaises, salue de façon de plus en plus enthousiaste cette phalange,
considérant désormais que la Ville de Saint-Étienne possède un magnifique instrument, capable de servir
avec brio tant les grandes oeuvres du répertoire, que la création contemporaine, et de se confronter avec
panache aux solistes internationaux les plus en vue.
Le haut niveau de ses instrumentistes, l’harmonisation des personnalités qui le composent et la vraie
complicité entre les musiciens et leur nouveau Directeur musical, Laurent Campellone, sont la base d’unélan neuf qui va permettre d’engager l’O.S.S.E. dans un rayonnement renouvelé : rayonnement régional (à
travers le département de la Loire et la région Rhône-Alpes toute entière), mais aussi national et
international (à travers des tournées et des enregistrements).
Le public stéphanois, fervent amateur de lyrique et de symphonique, témoigne depuis le début de cette
aventure, par sa fidélité et ses nombreux encouragements, son attachement à cette institution qui fait
rayonner partout le nom de sa ville.
Laurent Campellone, direction
Chef d'orchestre, Directeur musical de l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne
Après des études de violon, de tuba, de percussions et de chant, Laurent Campellone, par ailleurs diplômé
en philosophie, apprend la direction d’orchestre au Conservatoire Frédéric Chopin de Paris.
Il devient, à 23 ans, assistant du Directeur musical de l’Opéra de Toulon. Il occupera ce poste durant cinq
saisons, dirigeant à ce titre aussi bien le grand répertoire lyrique que l’opérette ou le ballet en France et à
l’étranger (Philadelphie, Bilbao, Naples, Montréal). Au total, plus de trente ouvrages différents, allant des
Contes d’Hoffmann à La Walkyrie, en passant par Lucia di Lammermoor et La Traviata.
En 2000, il devient l’élève de Christoph Eschenbach, Directeur musical de l’Orchestre de Paris, de
l’Orchestre Symphonique de Hambourg et de l’Orchestre Philharmonique de Philadelphie. Apprenant avec
ce chef la grande tradition symphonique, Laurent Campellone étend dès lors son répertoire à Beethoven,
Mahler, Chostakovitch, Messiaen, Berlioz…
En octobre 2001, à 29 ans, Laurent Campellone remporte le Premier Prix à l’unanimité du 8ème Concours
International des jeunes chefs d’orchestre de la Communauté Européenne, organisé à Spoleto en
association avec l’Académie Sainte-Cécile de Rome. Ce Prix International lui a été remis par le Président du
jury, le maestro Bruno Bartoletti.
Parmi ses plus récentes apparitions dans le répertoire lyrique (outre de nombreux concerts symphoniques à
la tête de grandes formations européennes comme l'Orchestre National de Toulouse), Laurent Campellone a
dirigé L’Enfance du Christ (Berlioz) à Marseille, Don Pasquale à Spoleto, La Périchole à l’Opéra de
Marseille, La Reine de Saba (Gounod), Sapho (Massenet), Faust et L’Elisir d’amore à l’Opéra Théâtre de
Saint-Étienne, Don Pasquale dans le cadre du Festival du Lac du Bourget, L’Étoile et La Grande-Duchesse
de Gerolstein à l’Opéra de Toulon, Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Nantes et à l’Opéra d’Angers, La
Cenerentola à l'Opéra de Colombie, Tosca à l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne, Così fan tutte à
Châteauvallon, Le Barbier de Séville à Bordeaux, Le Jongleur de Notre-Dame, La Mort de Cléopâtre
(Berlioz), Polyeucte et Turandot à l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne, Carmen, L'Étoile de Chabrier, La
Gioconda, La Flûte enchantée, Faust, L'Amour masqué de Messager, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc
dans plusieurs théâtres français et étrangers (Opéra National de Bordeaux, Opéra de Toulon, Opéra Théâtre
de Saint-Étienne, Opéra de Tours, Opéra de Basel, etc.).
Artiste choisi par le Ministère des Affaires Étrangères pour représenter la France dans de nombreux pays,
Laurent Campellone dirige ainsi le grand répertoire français (Ravel, Berlioz, Franck, Fauré, Saint-Saëns,
Debussy...) un peu partout dans le monde.
Depuis octobre 2003, Laurent Campellone est le Directeur musical de l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne et
de l’Orchestre Symphonique de Saint-Étienne.
Pour cette saison 2006-2007, il dirige Lakmé, Le Roi d’Ys, Carmen et la saison symphonique de l’Opéra
Théâtre de Saint-Étienne.
Francesco Libetta , piano
Né dans les Pouilles – et après avoir étudié dans son pays, en France et en Russie – Francesco Libetta vit
maintenant à Lecce, ville méridionale baroque, où il enseigne à la fois l’histoire de l’interprétation musicale et
la musique de chambre au Conservatoire “Tito Schipa”.
Sa carrière multiforme (compositeur, chef d’orchestre, pianiste) le conduit dans nombreuses salles de
concerts : Lincoln Center de Miami, Teatro alla Scala de Milan, RTSI de Lugano, RAI, ainsi qu’à Tokyo,
Naples, Palerme, Brescia, Rome, New York, Londres, Osaka, Stockholm, Oslo, Hong-Kong, en Espagne,
Roumanie, Allemagne...
En qualité de compositeur, Francesco Libetta reçoit régulièrement des commandes de sociétés de concerts,
de festival européens, japonais, américains; et son répertoire, comme chef d’orchestre, s’étend de Mozart à
Wagner, sans oublier ses propres oeuvres et des productions de ballets (La Belle au bois dormant, Casse-
Noisette de Tchaïkovski) en compagnie du Ballet du Sud.
Par ailleurs, il consacre une grande partie de son temps à préparer et interpréter de nombreuses intégrales,
parmi lesquelles l’intégrale des 53 Études de Godowsky sur les Études de Chopin (première mondiale :
1990, puis 1994); l’intégrale des 32 Sonates de Beethoven (1993/94); l’intégrale des transcriptions de Liszt
des opéras de Wagner.
La presse loue la qualité des ses exécutions : “Une virtuosité miraculeuse et un sens délicat de l’élocution
mélodique.” (Paolo Isotta, Il Corriere della Sera); “… Francesco Libetta est le plus inspiré et le plus créatif.”
(John Ardoin); “Maître de tout période ou style, Francesco Libetta est le plus représentatif du goût moderne
(…) qui ne considère pas la virtuosité comme du funambulisme, mais comme un moyen, où le signifiant
musical est plus important qu’une technique qui laisse toutefois stupéfait.” (Harold Schonberg, American
Record Guide).
Francesco Libetta a enregistré de nombreux disques et vidéos, en Italie pour Agora et aux États-Unis pour
V.A.I.