Eric Ferrand N'Kaoua, piano
Par lui-même
Quand on aime la musique et que l’on veut en jouer, on met le doigt dans un engrenage dont on ne
soupçonne pas la dimension ; un jour, voilà que le dérivatif devient un métier, et hop, poussez-vous, la
despote a ravalé vos autres passions (mécanique céleste ou mécanique auto) au rang d’aimables futilités, et
un demi-soupir plus tard on se retrouve pianiste professionnel ! Alors, comme je ne passe pas souvent chez
Drucker, faisons connaissance et récapitulons, après tout il n’y a pas de honte:
- 14 ans : 1er Prix de piano 1er nommé au Conservatoire National Supérieur, le vrai de vrai, de Paris .
- 15 ans : le même ou presque en Musique de Chambre, chez Geneviève Joy –Dutilleux- une sacrée
pianiste, n’empêche .
- Mes bonnes fées de toujours : Madeleine de Valmalète, mon idole, Janine Collet qui m’a appris à travailler
et bien plus encore, enfin Jacqueline Robin, grande musicienne qui m’a appris tout le reste.
Cycle de perfectionnement avec Pierre Sancan (toute mon affection), et Master- classes: Magaloff, Sandor,
Badura-Skoda, Sebök.
- 17 ans : finaliste du Concours Clara Haskil de Vevey. J’arrête la fac de Droit. Schumann avait terminé, lui,
au moins.
- 18 ans : Lauréat du Concours de Santander, je suis amoureux et je conduis une Ford Capri 2600 Turbo, le
Roi n’est pas mon cousin , (d’ailleurs le mien est pianiste, une manie dans la famille). Cours avec Enrique
Barenboim ; moins drôle.
- 20-23 ans : Longs séjours au Japon, récitals et concerts avec d’excellents orchestres nippons, découverte
des arts traditionnels. J’écoute Oscar Peterson à Tokyo.
- 23-24 ans : Chouette, j’arrête tout et je rentre faire mon service militaire sous les ordres du Lieutenant-
Colonel Chopin (authentique).
Bon, après, on ne dit plus son âge, mais entre nous je suis né en France en 1963, de parents Pieds-Noirs
ayant voyagé léger depuis l’Algérie, et pour des gens dans cette situation, avoir un fils qui veut jouer du
Schumann, c’est pas évident, ils ont fait le maximum.
Alors la suite en vrac : concerts avec l’Orchestre National d’URSS, les Solistes de Moscou et Youri Bashmet,
(c’était quelque chose !), tournées en ex-URSS -Moscou, Ekaterinbourg, Kiev-, premier cd de musique
française, récital au Concertgebouw d’Amsterdam, concerts avec le ténor Gegam Grigorian, cd Liszt chez
BNL-Auvidis, rencontre avec Michel Portal, puis en 96 avec le violoniste Gilles Apap, cher vent de fraîcheur
venu de Santa Barbara. Grande Carrière en duo qui passe par la Drôme, les maisons de retraite
californiennes, l’Alaska, la Floride, Moscou, le Châtelet et le Cirque Tzigane Romanès ; on fait un beau
disque ensemble (Enescu, Debussy, Ravel) et on a les honneurs de l’American Record Guide (Na !).
En solo, récitals pour Radio-France, créations de Thierry Lancino et Nicolas Bacri, les Variations Goldberg
de Bach salle Gaveau en 97 (cd paru en 2002), concerto de Liszt au Festival Berlioz 2001, deux cd pour les
hors-série Beethoven et Debussy du magazine Pianiste, un flirt avec le jazz classique, Festivals de Miami
2004, symposium à Princeton et pas mal d’autres choses qui montrent à quel point vous aurez raison de
venir au prochain rendez-vous. Au fait, merci !
Philippe Cairey-Remonay, hautbois
Né à Besançon il étudie le hautbois au conservatoire de cette ville auprès de Jacques Costarini. En 1989 il
intègre le CNSM de Lyon où il travaille avec Jean-Christophe gayot et Guy Laroche; il y obtient son diplôme
en 1992 et se perfectionne à Genève auprès de Maurice Bourgue. Membre de l'Orchestre Français des
jeunes (1991) puis de celui de la Communauté Européenne (1992-1993), il entre comme second hautbois à
l'Orchestre Philharmonique de Nice (1993). Depuis 1998, il occupe ce même poste au sein de l'Orchestre
National de Lyon.
Thierry Mussotte, clarinette
Après des études au Conservatoire national de région de Tours auprès de Didier Delettre, Thierry Mussotte
se perfectionne successivement au Conservatoire national de musique de Créteil (classe de Philippe-Olivier
Devaux) et aux Conservatoires nationaux de région de Versailles (classe de Philippe Cuper) et Paris (classe
de Richard Vieille). Il entre en 1997 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon,
dans la classe de Jacques Di Donato et Robert Bianciotto, et y obtient son diplôme national d’études
supérieures musicales en 2001. Après avoir effectué plusieurs remplacements à l’Orchestre national de
Lyon, il y entre en juin 2002 au poste de petite clarinette solo.
Joël Nicod, cor
Après des études musicales au Conservatoire national de région de Marseille, il obtient les premiers prix de
cor et de musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il entreà l’Orchestre national de Lyon en 1977 et crée l’année suivante, avec ses collègues, le Quintette à vent de
Lyon. Titulaire des certificats d’aptitude aux fonctions de professeur de cor et de musique de chambre, il
enseigne ces disciplines au Conservatoire national de région de Lyon depuis 1986. Il est membre fondateur
de l’Ensemble de cuivres et percussions de l’ONL et participe régulièrement à des concerts de musique de
chambre au sein de diverses formations. Il est l’organisateur du Concours international de musique de
chambre de Lyon, dont la première édition a eu lieu en 2004.
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