Le vent a tout d’abord troublé l’objectivité subjective du critique, qui se doit de choisir entre son émotion et son plaisir parfois écorché.
En effet, pendant que les musiciens se battaient avec le vent en déplaçant avec plus ou moins de bonheur leurs pinces à linges à chaque « tourne », Daniel Kawka, en chef consciencieux, mais quelque peu démuni, tentant de replacer dans l’ordre les pages affolées de sa partition, qui, ignorant la musique tournaient au gré du vent, était ainsi privé de sa main gauche, sensée exprimer l’expressivité des œuvres interprétées.
Cependant, ce détail, non sans importance, n’a entaché en rien le talent des musiciens et de leur chef....
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Festival Berlioz 2007 - Orchestra Sinfonica Nazionale della R.A.I.