Cette dynamique est
pourtant fragilisée par la réduction des avantages fiscaux accordés aux acquéreurs de pompesà chaleur (PAC), en 2009 et surtout en 2010, et ce, alors même qu’il s’agit de la source de
chauffage la moins polluante du marché. Elle permet à ce titre d’atteindre les objectifs des plans
Grenelle 1 et 2, particulièrement en terme de réduction des émissions de CO2.
Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, est venu, le 10 septembre 2009, visiter
le principal site industriel du Groupe CIAT à Culoz, puis parler de la mise en oeuvre de la Taxe
Carbone au cours d’un discours sur la stratégie de la France dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
A cette occasion, Francis GUAITOLI, Président du Directoire de CIAT, lui a remis un courrier
attirant son attention sur les répercussions possibles des mesures fiscales envisagées dans le
budget en cours d’élaboration et qui vont à l’encontre des efforts gouvernementaux en matière
de protection de l’environnement.
Dans ce courrier il est précisé que le Groupe CIAT a largement contribué à créer le marché de
la pompe à chaleur en France, mais qu’avec la non reconduction possible des incitations
fiscales au-delà de 2010, il est probable que ce marché n’atteigne jamais sa maturité.
La
pompe à chaleur est pourtant à ce jour la solution technique en chauffage la plus efficace en
matière d’émission de CO2 contribuant ainsi à atteindre les objectifs du Grenelle de
l’environnement. Les marchés scandinaves très en avance sur le respect de l’environnement ont
massivement adopté cette solution, qui, d’ailleurs a été largement soutenue par des incitations
fiscales. « Il est nécessaire que ces aides soient maintenues en France pendant les prochaines
années » déclare Francis GUAITOLI.