Durant des mois, toutes les professions hospitalières, les médecins, les personnels de la Sécurité
sociale se sont dressés, unanimes avec leurs organisations, pour dire : « Nous ne voulons pas de
cette loi HSPT, dite loi Bachelot, de destruction de la santé. »
Durant des mois, notre comité de défense a informé la population, les personnels, les
organisations, les élus .. de ces menaces, pour ensemble se mobiliser et permettre le maintien
de tous les servives à l' hopital public de St Julien.
1600 signataires, quinze conseils communaux, les unions syndicales départementales FO et CGT
se sont prononcés pour le maintien du service de chirurgie de l'hôpital de saint julien et de tous
les services.
Ce qui était hier inacceptable serait il devenu
aujourd'hui acceptable ?
NON ! C'est la même politique poursuivie par le même
gouvernement !
Ce gouvernement n'en finit pas de mentir. Il y a quelques mois, présentant la loi, il claironnait sur tous les
tons : « Nous imposons cette réforme pour assurer la présence hospitalière dans tout le pays », répétant :
« Nous faisons cela pour assurer un meilleur maillage du territoire ».
Qui peut le croire :
Un hôpital sans bloc opératoire, c'est un hôpital qui se meurt.
Avec cette loi, d'un côté, il y aura des zones où on ne pourra plus se soigner parce qu'il n'y aura plus de
services de soins, et de l'autre, on ne pourra plus être opéré parce que les hôpitaux restant seront surchargés
de demandes.
La fermeture du bloc opératoire de l'hôpital de ST JULIEN aurait des conséquences désastreuses pour la
population et les personnels et soulève nombreuses questions.
Est-ce un hasard si la planification de la suppression du service de chirurgie de l'hôpital de Saint
Julien coïncide précisément avec l'implantation d'une clinique privée dans la région ?
Que va t-il advenir de ceux qui ne peuvent pas se payer une complémentaire de santé ?
Seront ils condamnés à faire cinquante kilomètres de plus ?
A l'hôpital de Saint Julien depuis des années, les effectifs de personnels soignant sont en diminution
au point qu'aujourd'hui, il faudrait quarante infirmières supplémentaires pour assurer son
fonctionnement normal. ...
Le combat d'unité se poursuit.
Toute la population, les élus, les organisations, sont concernés.
Il y a plusieurs mois déjà, lors d'une délégation du comité, Michel Thénard, Maire socialiste de
Saint Julien et Président du Conseil d'Administration de l'hôpital, rappelait son attachement au
principe de défense du droit aux soins et de la sécurité sociale, à la garantie du libre accès de
tous aux soins.
Il est clair que ces garanties ne peuvent être préservées sans le maintien du bloc opératoire et de
tous les services à l'hôpital public
Plus que jamais, le comité de défense se prononce pour l'unité. Il s'adresse au personnel
hospitalier, aux élus et la population.
Abrogation de la loi Bachelot et Suppression des ARS
Unité pour la défense de l'Hôpital de Saint Jul ien menacé par le
projet de décret gouvernemental !
Maintien du bloc opératoire à l ' hôpital public de notre commune !