Union savoyarde face au drame à Chambéry

 

La Savoie et Chambéry ont montré leur union face aux drames de Toulouse et Montauban. Les autorités religieuses juives et musulmanes, ainsi que les hommes et femmes politiques de tout bord politique étaient réunis pour un moment de recueillement.

 

Lors du rassemblement du dimanche 25 mars, au clos Savoiroux, comme l’avant-veille pour une cérémonie à la synagogue de Chambéry, un message unanime de la part des responsables politiques et religieux

 

 

 

 

 

 

Un retour sur les suites des drames de Toulouse et Montauban et de la forte émotion qu’ils ont suscité en Savoie comme partout en France, notamment dans la communauté juive, dont font partie à Aix-les-Bains, les grands parents de l’un des enfants tués.

 

Mais, plus largement, politiques et représentants de différentes confessions, représentants de différentes associations ont fait acte de solidarité, comme cela a été le cas le vendredi lors d’une veillée de prière au centre communautaire juif de Chambéry, en présence du maire Bernadette Laclais et de son adjoint, Jean-Pierre Ruffier, du père Louis Duret au nom du diocèse.. et, à nouveau ,dimanche matin lors d’une cérémonie au clos Savoiroux, devant la stèle en hommage à toutes les victimes de persécutions où s’étaient rassemblées quelque 150 personnes, en présence du préfet, Christophe Mirmand, d’Hervé Gaymard, président UMP du conseil général, ce dernier appelé à s’exprimer  tout comme la socialiste Bernadette Laclais, par Albert Fachler, président de la communauté juive de Savoie qui venait de délivrer son propre message.

 

A ses côtés, se trouvait l’iman du centre islamique  de Chambéry le haut, Farid Slim, invité lui aussi à s’exprimer face à l’assemblée.

Et Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry n’avait pu être présent, son message avait été lu lors de la cérémonie de vendredi soir, parlant de « communion dans la prière,  de fraternité d’humanité et de lutte  contre toute pensée qui oserait aujourd’hui justifier de telle actes ».  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte et photos Bruno Fournier

 

 

 

 

 

 

 

 

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