François Bayrou parcourt depuis plusieurs mois les différentes régions françaises pour réaliser "des photographies" à un instant donné des lieux rencontrés.
Il est venu en Pays de Savoie, pour y comprendre la situation économique actuelle et constater sur place comment y est vécue la crise financière.
Sa première étape fut une visite de chantier à Chambéry Rue Albert Sylvestre.
Patrick Mignola, Marina Ferrari, François Bayrou et Serge Palmyr devant le projet immobilier en construction dans l'Allée Albert Sylvestre à Chambéry
François Bayrou s'entretient avec les personnes travaillant sur le chantier
Il rencontra ensuite les chefs d'entreprise du réseau Entreprendre en Savoie, pour écouter leurs ressentis, leurs inquiétudes mais aussi leur optimimisme face à la crise financière.
Les secteurs industriels et du batiment ont tous dit voir leur carnet de commande diminuer de 40 à 45 % pour 2009, ce qui provoque chez tous, chefs d'entreprise et salariés un sentiment d'impuissance, puisque la situation ne dépend pas d'eux, mais de l'attentisme général actuel.
Pour Mr Nelson Da Silva, PDG de Devaux et Fillard à Voglans, la situation actuelle lui fait perdre 45% de commandes en Savoie. Son entreprise s'en sort par ses chantiers à Paris, mais il n'a pas encore de commande pour 2010.
Mr François Bayrou et Mr Nelson Da Silva
Les domaines du transport se disent très touchés dans le secteur du transport industriel.
Cependant, et les indicateurs économiques de la CCI Rhône-Alpes le confirment, les entreprises ne souffrent pas encore de la crise. Ses effets se profilent à partir de fin mars début avril 2009 : l'attentisme de tous ne fait pas arriver de nouvelles commandes.
C'est une nouvelle optimiste, en tout cas encourageante , beaucoup de chefs d'entreprises perçoivent "des frémissements dans le bon sens", des indicateurs de reprise d'activité se remettraient au vert.
Tous étaient d'accord pour revenir aux fondamentaux de l'entreprise, le travail, le travail et encore le travail. Mais s'il avaient quitté le monde des grandes entreprises, avaient-ils jamais quitté celui des PME.
Début avril, puisque d'ici là les carnets de commande sont pleins, les entreprises en sauront un peu plus sur leur sort.