Les bilans 2008 de la gendarmerie de Challes-les-Eaux et de la Police municipale font que les chiffres de la délinquance sont stables à La Ravoire.. Les efforts conjugués de la gendarmerie et de la police municipale payent.
Sur le territoire ravoirien, interviennent en collaboration étroite la brigade de gendarmerie de Challes-les-Eaux (dont le bassin d’intervention est de 25 000 personnes) et la police municipale.
Selon les chiffres de la brigade de gendarmerie de Challes-les-Eaux, la délinquance est stable sur la commune de La Ravoire tandis que le taux de résolution des affaires constatées est en augmentation. Il est passé de 72,7% en 2007 à 79,5% en 2008 et est très supérieur à la moyenne nationale qui est de 42,2%. La délinquance de proximité a fortement diminuée (100 faits en 2007, 67 en 2008) grâce notamment aux efforts conjugués de la police et de la gendarmerie.
Mais que fait la police municipale ?
Les deux personnes qui composent le service de police municipale ont travaillé 3214 heures en 2008 dont 1792 en îlotage, police de route et surveillance, il faut ajouter à cela 314 heures de surveillance à la sortie des écoles, soit un total de 2100 heures environ. « La présence à pieds ou en voiture des policiers est un travail de proximité capital pour le contact avec la population », souligne Françoise Saint-Pierre, Adjointe déléguée Prévention, Tranquillité publique et Police municipale. « Cela représente les 2/3 de leur temps. Les patrouilles permettent aux agents de rappeler la loi, d’être à l’écoute des besoins et de faire respecter l’ordre public. A partir du printemps et jusqu’à l’automne, ils réalisent des patrouilles en soirée jusqu’à environ 22/23 heures. »
Le tiers restant est consacré à un travail administratif varié : il va de l’enlèvement de voitures, à l’affichage municipal, en passant par la gestion des demandes d’autorisation d’implantations de dispositifs publicitaires, le constat d’achèvement et de conformité des travaux et bien sûr, aux enquêtes de terrain demandées par la gendarmerie.
Afin d’améliorer encore ce service et notamment sa présence sur le terrain, un troisième poste sera créé en avril avec pour objectif principal : augmenter l’îlotage.