La qualité des prairies naturelles se retrouve dans la qualité des fromages.
Ainsi, la diversité floristique participe activement aux saveurs, à la couleur ou au moelleux de la Tome des Bauges. Certaines plantes ont des propriétés aromatiques connues : sauge des prés, salsifis des prés, brunelle, petite oseille…Mais c’est également la qualité nutritionnelle des fromages issus de prairies naturelles qui est remarquable. Naturellement ces fromages au lait cru, sont riches en vitamines, calcium, oméga3 et en nombreux composés présentant des bénéfices pour la santé humaine !
Les prairies naturelles fleuries permettent également la production de miel de grande qualité gustative et nutritionnelle. Pratiquée par de nombreux petits producteurs, l’apiculture nécessite le maintien de la biodiversité des prairies. On a mesuré dans les Bauges que certaines ruches butinent jusqu’à 250 espèces différentes ! Autant de qualités et de parfums dans le miel…
Quelques exploitations spécialisées en plantes aromatiques et médicinales valorisent aussi les prairies naturelles et le terroir des Bauges, en cultivant ou en cueillant des plantes qui rentrent dans les tisanes, sirops ou liqueurs produits sur place.
Le massif des Bauges : un territoire et des produits à haute valeur naturelle
Les Bauges présentent de grandes surfaces de prairies naturelles riches en flore, permettant la production de lait transformé en fromages AOC (Tome des Bauges, Abondance, Reblochon, Chevrotin) et autres fromages fermiers de chèvre (tomme, tommette, chevrotins…) et de vaches (gruyère, vacherin, tomme…).
Table ronde à Chambéry
Lors de la 6e quinzaine de l'écocitoyenneté organisée par la Ville de Chambéry, une table ronde « La qualité des prairies fleuries - biodiversité » aura lieu le
mercredi 15 octobre à 19h30
Amphithéâtre de l'Université de Savoie – 27 rue Marcoz – Chambéry.
Intervenants : Philippe Mestelan, chargé de mission agri-environnement au Parc naturel régional du massif de Bauges ; Caroline Petite, animatrice du Syndicat interprofessionnel de la Tome des Bauges et Bernard Manonviller, président du Rucher des Allobroges.