Ani Chöying Dolma en Concert
Chambéry, le 6 mars
Au profit de deux projets humanitaires
Toute petite fille, elle aimait à chanter, confiait-elle lors de son passage à Paris en mars 2007, où elle était venue à l’invitation d’Aide à l’Enfance Tibétaine. Elle alors avait promis de revenir.
C’est cette promesse qu’elle s’apprête à tenir un an plus tard, chantant notamment à Paris dans les prestigieux salons de Boffrand du Sénat qui seront gracieusement prêtés le lundi 3 mars 2008 à cette occasion. 3 jours plus tard, Ani Chöying Dolma sera à Chambéry le 6 mars à la salle Jean Renoir.
De l'ermitage à l'ONG NWF
Ani Chöying Dolma est entrée à Nagi Gompa, un ermitage accueillant une centaine de nonnes près de Katmandou, à l’âge de treize ans (elle est née en 1971 au Népal de parents réfugiés tibétains) et sa foi bouddhiste est forte et profonde, ce qui ne l’empêche nullement de révéler un caractère bien trempé. Elle est devenue maître de chant après avoir reçu un enseignement spécifique en matière de méditation bouddhique, chants, rituels et cérémonies liturgiques. Elle s’est mise aussi au service d’un grand maître réincarné, Tulku Urgyen Rimpoche, jusqu’à sa disparition en février 1996.
A l’exemple de ce maître inspirant altruisme et compassion, elle a senti qu’elle aurait la force de mener à bien une entreprise qui bénéficierait à tous, en fondant une école pour des fillettes et de jeunes nonnes qui, recevant un enseignement à la fois religieux et moderne (mathématiques, anglais, sciences, tibétain, népalais), pourraient ensuite se rendre utiles autour d’elles.
Ainsi est née en 1998 une ONG, la Nuns Welfare Foundation (NWF) of Nepal. Ont suivi diverses réalisations importantes : l’Arya Tara School, une école moderne ouverte en 2000, un réservoir d’eau d’une capacité de 150000 litres pour les femmes rurales du village de Setidevi en 2006 et la première école permettant d’enseigner la peinture de thangkas à des femmes en mars 2007 …
Parcourant désormais une partie du monde (l’Europe, les Etats-Unis, Singapour, le Danemark) et enregistrant des CD, elle récolte des fonds pour sa fondation grâce à la beauté émouvante de sa voix et à la pureté de son chant.
l'AET
Diplômée de HEC, cadre dans une grande entreprise internationale, Annie Sudrat avait aussi une passion : les voyages et la marche en Inde. C’est lors de l’un de ces voyages qu’elle découvre des Tibétains en exil. Touchée par leurs difficultés de survie et leur farouche volonté de préserver leur identité, elle décide de prendre financièrement en charge quelques enfants.
Elle convainc alors plusieurs de ses amis de la suivre dans ses opérations de parrainages. En 1981, lors de son passage dans l’émission de télévision « la Course autour du Monde », Annie Sudrat lance un appel pour trouver des parrains à d’autres enfants : plus de 300 personnes y répondent positivement.
Devant ce succès, elle fonde l’association loi de 1901 Aide à l’Enfance Tibétaine (AET), apolitique et non confessionnelle, qu’elle dirige jusqu’à la fin de ses jours en 1993. Depuis, plusieurs présidents élus par le Conseil d’administration se sont succédé. Le poste est actuellement occupé par Virginie Savin, secondée par une vice-présidente d’origine tibétaine, Nawang Dolkar Tsering. AET compte plus de 3000 parrains et finance de nombreux projets.
Recettes partagées
Les recettes des manifestations seront redistribuées pour moitié à un projet humanitaire de la NWF, pour moitié à un projet humanitaire AET
Salle Jean Renoir, à Chambéry
30 rue Nicolas Parent
(près du Jardin du Verney et de la poste)
Jeudi 6 mars 2008 à 20h
Entrée : 10 euros
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