Le 25 novembre est une journée internationale contre la violence faite aux femmes. L'origine de cette journée se trouve en république dominicaine et à l'assemblée de l'ONU.
Nées respectivement en 1924, 1927 et 1935 dans la région de Cibas, en République dominicaine, Patricia, Minerva et Maria Teresa Mirabal ont toutes trois fait des études supérieures et obtenu un diplôme universitaire. Participant activement aux actions politiques menées contre le régime en place elles furent incarcérées à plusieurs reprises, elles devinrent rapidement des symboles de résistance à la dictature du régime de Trujillo.
Le 25 novembre, les sœurs Mirabal, militantes dominicaines, furent brutalement assassinées sur les ordres du dictateur et chef de l'État, Rafael Trujillo.
Le 19 octobre 1999, à la 54e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres présentent un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Dans son texte qui définit la violence à l'égard des femmes comme tout acte portant un préjudice physique, sexuel ou psychologique, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, l'Assemblée générale des Nations Unies exprime sa crainte que la violence à l'égard des femmes ne soit un frein à leur lutte pour l'égalité des chances dans les domaines juridique, social, politique et économique. Elle propose que cette journée soit consacrée à des activités destinées à sensibiliser l'opinion publique sur la question de la violence à l'égard des femmes.
En France
Les statistiques récentes révèlent qu’en moyenne, un
décès de femme intervient tous les trois jours des suites de violences au sein du couple.
Des progrès ont été réalisés, notamment par la loi du 4 avril 2006 renforçant la prévention et la répression des
violences au sein du couple ou commises contre les mineurs.
Cette loi retient comme une
circonstance aggravante le fait que les violences ont pour auteur, non seulement le conjoint, mais
aussi l’ancien conjoint ou concubin ou encore une personne liée par un pacte civil de solidarité.
La loi élargit aussi le champ des infractions (meurtres, viols et agressions sexuelles) auxquelles
s’applique cette circonstance aggravante. Par ailleurs, elle porte l’âge minimal du mariage à 18
ans pour les filles comme pour les garçons afin de lutter plus efficacement contre les mariages
forcés.
De nombreuses manifestations ont lieu dans tout le pays.
A Chambéry
Dans le cadre de cette journée, l ’association Femmes Solidaires de Chambéry,
vous invite
à partir de 14 h
à la Salle JB CARRON au Biollay.
Issues de l'union des Femmes Françaises et des comités féminins de la Résistance,
l'association Femmes Solidaires est reconnue mouvement d'éducation populaire
et bénéficie d’un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies.
Voir aussi :