Comédie de Olivier Doran avec Kad Merad, Bruno Solo
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Le synopsis :
" Votre meilleur ami ne veut pas retourner en prison, vous le livrez quand même ? C’est face à ce dilemme que vont se retrouver sept amis d’enfance, qui ne se doutaient pas que leur sympathique randonnée annuelle au sommet de l’Iseran allait se transformer, cette fois-ci, en une improbable cavale, avec toutes les polices de France à leurs trousses. Histoire de vérifier si, avec le temps, l’amitié peut résister à la tentation du « chacun pour soi »..."
Entretien avec Olivier Doran
Depuis quinze ans, il multiplie les expériences et collectionne les casquettes de comédien, scénariste, auteur et réalisateur. PUR WEEK-END est son second film pour le cinéma.
Résumez-nous PUR WEEK-END.
C’est l’histoire d’une bande de copains d’enfance, obligés de se retrouver hors-la-loi à cause du « je m’en-foutisme » de l’un d’entre eux.
Lorsqu’on a grandi comme vous, en fils unique, les bandes ça fait forcément rêver non ?
C’est vrai. Heureusement, ma mère a commencé à me placer tous les étés dans une famille de six enfants, à la campagne, pour que j’apprenne justement que la vie n’était pas un vase clos. Merci maman, de cette manière, tu m’as permis de faire mon éducation sportive... et sexuelle !
Vous êtes ici auteur et metteur en scène. Quelle casquette vous va le mieux ?
L’écriture est une douleur ! Je suis heureux dans la mise en scène.
Comment s’est fait le casting ?
Il s’agissait de raconter l’histoire d’une bande de potes, or j’ai réalisé qu’il y avait plein de comédiens qui gravitaient autour des Productions du Trésor depuis des années. Ils se connaissaient pour certains depuis très longtemps. Je me suis dit qu’il serait intéressant de se servir de cette complicité qu’il y avait déjà entre eux dans la vie. Je pressentais que lorsqu’ils seraient en face les uns des autres, ils ne seraient pas dans un rapport de force ou de séduction.
Où a eu lieu le tournage ?
Nous avons tourné à Lyon et dans la région d’Aix-les-Bains, ainsi que dans la vallée des Bauges, à Champagny en Vanoise et à Courchevel.
Quel a été l’apport d’Alain Attal ?
Inestimable. Alain ne lâche jamais rien, mais il le fait dans le respect, il vous convainc d’aller toujours au fond de vos intentions et de vos idées pour le bien du film.
Quel a été votre point de vue de départ sur l’idée originale?
L’idée de départ d’Alain Attal et de Philippe Lefebvre était : « Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour aider un ami ? »
J’y ai tout de suite vu l’opportunité de traiter ce qui est pour moi une question centrale dans ma vie d’ex-fils unique : L’équilibre précaire entre l’individu et le groupe. C’est d’ailleurs une question primordiale pour toute société puisque c’est autour de cette question que s’organise toute vie politique.
Nous avons juste fait évoluer légèrement le point de départ qui est devenu :
« Jusqu’où un groupe est-il prêt à aller pour aider l’un des siens ? »
PHILIPPE LEFEBVRE : « SORTIR DU CLICHÉ
DES TRENTENAIRES »
Scénariste (NE LE DIS À PERSONNE) et acteur, il est à l’origine de PUR WEEK-END.
« Avec Alain Attal nous rêvions de faire un fi lm de potes depuis quelque temps déjà. L’idée du synopsis a germé assez vite, nous avons ensuite dessiné les contours des personnages. C’est à ce stade, il y a deux ans et demi, qu’Olivier Doran est entré dans la boucle. J’avais beaucoup aimé tourner sous sa direction et je savais que le sujet lui parlerait.
Nous étions tous les trois d’accord sur une première chose : Ne pas faire un énième fi lm sur des trentenaires qui cherchent l’amour.
PUR WEEK-END est une comédie sociale, qui pose la question de l’engagement dans la vie de tous les jours. Que signifi e « être potes » aujourd’hui ? Quelles sont nos valeurs communes ? Et puis au fi l de l’écriture, nous avons dévié doucement, mais sûrement, vers la comédie d’aventure. « OK, traitons d’amitié mais mettons-là à l’épreuve ! » Il nous paraissait primordial de décrire toujours des situations crédibles. Il n’était pas question que les coups de théâtre soient le fait d’événements fortuits ou indépendants de leur volonté. Au contraire. Ils sont responsables du pétrin dans lequel ils se mettent ! Ce n’est pas « et soudain quelque chose arriva... » mais « quelqu’un a fait bouger le truc... ».
Être auteur et acteur à la fois ? Ça me comble et ça m’amuse. Ce sont deux emplois très faciles à séparer. Une fois que j’ai « livré » le scénario, je me laisse simplement porter par mon plaisir d’acteur et la vision du metteur en scène. Guillaume Canet dans MON IDOLE ou NE LE DIS À PERSONNE et Olivier Doran aujourd’hui dans PUR WEEK-END.
Alex, mon personnage, arrogant, séducteur, ne dégage pas une grande sympathie au départ. Olivier m’a demandé de l’assumer et de le jouer
« tout droit » et il avait raison."